Sunday, October 16, 2016

L'avertissement d'Allah aux gardiens des femmes de ne pas les interdire inutilement de marier conformément à leur choix | Allah's Warning to the Guardians of Women to Not Forbid Them from Marrying Unnecessarily as Per Her Choice


For original English article, see: http://whytheshariah.blogspot.com/2015/12/allahs-warning-to-guardians-of-women-to.html



L’avertissement d’Allah aux gardiens des femmes de ne pas les interdire inutilement de marier conformément à leur choix



Et quand vous divorcez d’avec vos épouses, et que leur délai expire, alors ne les empêchez pas de renouer avec leurs époux, s’ils s’agréent l’un l’autre, et conformément à la bienséance. Voilà à quoi est exhorté celui d’entre vous qui croit en Allah et au Jour dernier. Ceci est plus décent et plus pur pour vous. Et Allah sait, alors que vous ne savez pas. (Qur’an 2 : 232)



La raison derrière la révélation de ce verset (2 : 232)


Il a été rapporté que cet Âyah a été révélé à propos de Ma`qil bin Yasâr al-Muzanî et de sa sœur. Al-Bukhârî a rapporté dans son Sahîh, lorsqu’il a mentionné le Tafsîr de cet Âyah (2 : 232), que le mari de la sœur de Ma`qil bin Yasâr l’a divorcée. Il a attendu jusqu’à ce que sa `Iddah soit finie et puis il a demandé à la remarier, mais Ma`qil a refusé. Ensuite, le Âyah a été envoyé :


(فَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ أَن يَنكِحْنَ أَزْوَجَهُنَّ)


(…ne les empêchez pas de renouer avec leurs époux.)


Abû Dâwud, At-Tirmidhî, Ibn Abû Hâtim, Ibn Jarîr et Ibn Marduwyah et Al-Bayhaqî ont rapporté ce hadîth d’Al-Hasan de Ma`qil bin Yasâr. At-Tirmidhi a rendu ce Hadîth authentique et dans cette narration, Ma`qil bin Yasâr a donné sa sœur en mariage pour un homme Musulman durant l’époque du Messager d’Allah. Elle est restée avec lui un moment et il l’a divorcée une fois et ne l’a pas repris jusqu’à ce que sa `Iddah soit finie. Ils ont ensuite voulu se [réunir] et il est venu pour la demander pour le mariage. Ma`qil lui a dit : « Ô l’ingrat! Je t’ai honoré et l’ai marié à toi mais tu l’as divorcé. Par Allah! Elle ne te sera jamais retournée. » Mais Allah connaissait le besoin qu’il avait pour elle et le besoin qu’elle avait pour lui et Il a révélé :  


(وَإِذَا طَلَّقْتُمُ النِّسَآءَ فَبَلَغْنَ أَجَلَهُنَّ)


(Et quand vous divorcez d’avec vos épouses, et que leur délai expire,) jusqu’à ce qu’Il ait dit :


(وَأَنتُمْ لاَ تَعْلَمُونَ)


(…alors que vous ne savez pas.)


Lorsque Ma`qil a entendu le Âyah, il a dit : « J’entends et obéi mon Seigneur. » Il a fait venir l’homme et a dit : « Je t’honorerai et laisserai remarier (ma sœur). » Ibn Marduwyah a ajouté (que Ma`qil a dit) : « Et je paierai (l’expiation) pour avoir brisé mon serment. »

Allâh a dit :


(ذلِكَ يُوعَظُ بِهِ مَن كَانَ مِنكُمْ يُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الاٌّخِرِ)


(Voilà à quoi est exhorté celui d’entre vous qui croit en Allah et au Jour dernier) c’est-à-dire, cela vous interdit d’empêcher les femmes de marier leurs ex-maris, si tous les deux sont d’accord.


[Réf : Tafsîr Ibn Kathîr]


Quelques leçons importantes :


1. À chaque fois que le compagnon du Prophète discutait avec l’ex-mari de sa sœur, il disait « je t’ai honoré » montrant que le fait de donner sa sœur à cet homme l’a rendu honorable, c.-à-d. que sa sœur était son honneur et fierté et quand il a mené leur mariage, il a honoré l’homme en lui donnant quelque chose de très précieuse et noble à lui (c.-à-d. sa sœur)


2. Allâh d’au-dessus des sept cieux a intervenu dans l’affaire pour faire un jugement qui protègerait, pour l’éternité, les droits de femmes du mariage et du remariage en révélant ce verset.


3. Le Sahâbî (Compagnon) et beaucoup d’entre nous auraient probablement fait la même chose, mais dès que son Seigneur a révélé un ordre, il a dit « j’obéi mon Seigneur » même si son intellect n’était pas d’accord ou n’a pas compris la sagesse derrière un tel verset à l’époque, toutefois la signification-même d’un Musulman est « celui qui soumet sa volonté à celle d’Allah ». Alors, le Sahâbî est allé vers l’ex-mari et a encore une fois dit « je t’honore en te donnant ma sœur honorable, alors prends soin d’elle cette fois-ci! »


4. S’il n’y avait pas eu la révélation de ce verset divin dans le meilleur intérêt du couple qui voulait se remarier, le Sahâbî Ma`qil (RadiAllahu `Anhu) ne lui aurait probablement jamais permit de remarier sa sœur. Ceci montre la jalousie, soin et respect qu’il avait pour sa sœur. Si un homme la faisait du mal de cette façon, il ne le laisserait jamais approcher d’elle.


Une autre histoire vraie : Une narration intéressante à propos du mariage où une fille ne voulait pas marier Ibn `Umar (RadiAllâhu `Anhu). – Pris de la publication Facebook de `Asim Ul Haq.


Le droit d’une femme de marier un prétendant riche au lieu d’une pieuse personne pauvre


C’est pour ceux qui disent, « Nous voulons ce qui est bien pour notre fille qui ne peut pas prendre des décisions, c’est pourquoi son consentement n’est pas important. »


Ibn `Umar (RadiAllâhu `Anhu) a dit :


توفي عثمان بن مظعون وترك ابنة له من خويلة بنت حكيم بن أمية بن حارثة بن الأوقص قال وأوصى إلى أخيه قدامة بن مظعون قال عبد الله وهما خالاي قال فمضيت إلى قدامة بن مظعون أخطب ابنة عثمان بن مظعون فزوجنيها ودخل المغيرة بن شعبة يعني إلى أمها فأرغبها في المال فحطت إليه وحطت الجارية إلى هوى أمها فأبيا حتى ارتفع أمرهما إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم فقال قدامة بن مظعون يا رسول الله ابنة أخي أوصى بها إلي فزوجتها ابن عمتها عبد الله بن عمر فلم أقصر بها في الصلاح ولا في الكفاءة ولكنها امرأة وإنما حطت إلى هوى أمها قال فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم هي يتيمة ولا تنكح إلا بإذنها قال فانتزعت والله مني بعد أن ملكتها فزوجوها المغيرة بن شعبة

Lorsque `Uthmân bin Madh`ûn (RadiAllâhu `Anhu) est mort, il a laissé une fille de Khuwaylah bint Hakîm. `Uthmân avait une Wasiyah que son frère Qudâmah bin Madh`ûn serait le Wali de sa sœur après sa mort.


Ibn `Umar (RadiAllâhu `Anhu) a dit : `Uthmân et Qudâmah sont mes oncles maternels, j’ai demandé, de Qudâmah bin Madh`ûn, la main de sa nièce, et Qudâmah a fait son nikah avec moi.


Sa mère voulait la marier avec Mughîrah bin Shu`bah car il était riche, et sa fille était aussi d’accord avec sa mère.


Quand l’affaire a atteint le Prophète (paix soit sur lui), Qudâmah bin Madh`ûn a dit :


Ô Messager d’Allâh (paix soit sur lui), elle est la fille de mon frère qui a conseillé que je suis son gardien après lui, alors j’ai fait son nikah avec le fils de sa tante paternelle, Ibn `Umar. Je n’ai rien laissé pour trouver un bon prétendant pour elle. Elle est une fille et est en train de suivre sa mère (qui voulait la marier avec Mughîrah bin Shu`bah).


Le Prophète (paix soit sur lui) a dit : Elle est une orpheline, ne la mariez pas sans son consentement.
   

Ibn `Umar (RadiAllahu `Anhu) a dit : « Elle m’a été prise même si nous avons eu le nikah », et ensuite ils ont fait son nikah avec Mughîrah bin Shu`bah. [Musnad Ahmad 17/181, Shu`ayb Arnâ’ût a dit : La chaîne est Hasan, Ahmad Shâkir l’a authentifiée, al-Haythamî a dit : Rapporté par Ahmad et ses narrateurs sont fiables »]


La narration d’Ibn Mâjah, qui est courte, déclare :


Il a été rapporté par Ibn `Umar que : 


PARTIE ARABE


Lorsque `Uthmân bin Madh`ûn est mort, il a laissé derrière lui une fille. Ibn `Umar a dit : « Mon oncle maternel Qudâmah, qui était son oncle paternel, m’a marier à elle, mais il ne l’a pas consultée. Cela était après que son père ait mourut. Elle n’a pas aimé ce mariage, et la fille voulait marier Mughîrah bin Shu`bah, alors elle l’a marié. » [Ibn Mâjah, Hadîth 1878]

Quand Nikah a été invalidé d’un des meilleurs hommes, Ibn `Umar (RadiAllahu `Anhu), parce qu’il n’y avait aucun consentement de la fille, alors réfléchissez au Nikah fait avec d’autres gens sans consentement!