TUERIE INTENTIONNELLE DE NON-COMBATTANTS N’EST PAS
AUTORISÉE
Si les Musulmans ne luttent pas pour rectifier
l’extrémisme Khârijî perpétré par certaines organisations armées contre les
enseignements Islamiques, alors qui vont lutter? L’Islam ne légalise pas la
tuerie de civils innocents ou de tout non-combattant d’ailleurs dans n’importe
quelle guerre depuis l’histoire de l’Islam. Pourquoi de telles choses arrivent
ou qui est la source de tout le terrorisme dans le monde qui mène à de telles
actions est un sujet complètement différent, ce n’est pas le sujet de cet
article.
REMARQUE : Veuillez noter que les traductions de
l’arabe (pour les citations présentes et à venir dans le futur) seront approximatives
en raison du manque de temps et ne seront pas très précises, alors ayez la
gentillesse d’excuser les erreurs puisque ce document est compilé à la hâte ET
j’essaierais de garder ceci aussi serré que je le pourrais mais ce sujet mérite
de l’attention.
Il n’y a aucune différence d’opinion sur l’attaque sur
le personnel militaire ou toute personne qui combat les Musulmans durant une
guerre, que ce soit une femme ou un jeune ou qui que ce soit. De plus, nous ne
discutons pas des dommages collatéraux qui a eu lieu sans le vouloir ou quoi
que ce soit lié aux véritables dommages collatéraux et non simplement une
excuse sous le prétexte de dommages collatéraux. La question de ce sujet est de
défier la déclaration que les civils ou non-combattants parmi les Kuffâr
peuvent être capturés, troublés ou tués comme contre-mesure.
TABLE DES MATIÈRES
1) Explication de la Fatwâ du Shaykh Ibn `Uthaymîn
(Rahimahullâh) qui a permis de tuer des « civils »
2) Les Fatâwâ des Salaf en ce qui concerne la tuerie
des non-combattants en ALLANT POUR LA GUERRE
3) Maintenant, les Fatâwâ des Salaf en ce qui concerne
le fait d’attaquer leurs civils s’ils attaquent les nôtres
4) FATÂWÂ DES SALAF CONTRE L’ARGUMENT QUE TOUT
NON-MUSULMAN AU MILIEU DE LA BATAILLE PEUT ÊTRE TUÉ CAR IL EST UN KÂFIR
Nous devrions être fiers qu’en tant que Musulmans,
l’Islam est la S.E.U.L.E religion qui en fait stipule de telles règles pour
cette affaire dans la guerre. Aucune autre religion ou tribu ou race n’a
stipulé de telles doctrines. L’Islam était le premier à appliquer l’humanité,
l’éthique et que sais-je encore dans la guerre tandis que la majorité du monde
continuait à se battre comme des barbares, il est donc de la plus haute
importance que les Musulmans ainsi que les non-Musulmans apprennent certaines
d’entre elles, sinon toutes.
1) Explication de la Fatwâ du Shaykh Ibn `Uthaymîn
(Rahimahullâh) qui a permis de tuer des « civils »
Certains frères prennent cette Fatwâ du Shaykh Ibn
`Uthaymîn (Rahimahullâh) pour PERMETTRE de tuer des civils que ce soit
Américains ou autres. Et le Shaykh Ibn `Uthaymîn (Rahimahullâh) est loin d’une
telle accusation.
Alors, si vous regardez tous à partir de 1:49, vous
entendrez que le Shaykh est clairement en train de parler des « Kuffâr
CAPTURANT les terres des Muslimîn, ou ils y sont entrés par la force… »
Le Shaykh ici se réfère aux ennemis entrant dans les
terres Musulmanes. Et puis il continue sur ce sujet, et puis à partir de 2:21,
le Shaykh dit qu’il est généralement interdit de tuer les femmes et les enfants
mais s’ils (qui ça, ils? Ceux qui sont entrés dans les terres Musulmanes)
attaquent nos enfants et femmes, alors nous attaquons les leurs aussi (de qui
ça, leurs? De qui l’on entend par « leurs » dans tout cela? Ils sont
les soldats qui sont entrés dans les terres Musulmanes, alors le Shaykh est en
train de dire que nous attaquons les femmes et enfants des soldats qui sont
entrés dans les terres Musulmanes. Il n’a pas dit d’aller en Arizona et
d’attaquer tout Américain ou Chrétien que vous obtenez pour ce qu’un certain
soldat a fait dans nos terres. Il est en train de parler exclusivement des
femmes des soldats PRÉSENTS À L’INTÉRIEUR DES TERRES MUSULMANES).
Cependant, à 2:40 il dit : « comme il est
apparent (d’un point de vue)…nous pouvons faire cela… » Cette déclaration
du Shaykh est unilatérale comme on le verra ci-dessous. Et le Shaykh continue
en utilisant le verset 2:194. Ceci est le verset que le Shaykh utilise pour
appuyer sa position. Je montrerais aussi comment les Mufassirîn ou les Salafs
sont opposés à cette interprétation. En outre, son propre gendre Shaykh Khâlid
al-Muslih et Shaykh Ahmad al-Qadi ont clarifié sa position et évidemment, un
étudiant sait mieux ce que son enseignant a supporté ou voulu dire que d’autres
qui tentent d’interpréter la Fatwâ du Shaykh. Ceci est aussi absurde que de
dire à un fils que je connais les déclarations de son père mieux que lui alors
que je ne l’ai jamais rencontré ni étudié avec lui une seule fois.
Alors, nous pouvons continuer et citer des versets
généraux tels que « Or, personne ne portera le fardeau de l'autrui… »
[Al-Fâtir : 18] et plusieurs autres versets et Ahâdîth interdisant de tuer
des enfants, femmes, vieillards, même les jeunes qui ne vous combattent pas, ou
la déclaration « Va à Khâlid bin al-Walîd, et dis-lui que le Messager
d’Allah t’ordonnes de dire : “Ne tue pas un enfant, et ne tue pas les
faibles” », etc. Mais, je SUPPOSE que tout le monde est au courant des
bases. Donc, procédons-nous à quelques détails in shâ’ Allâh.
Les textes Shar`i ont strictement interdit de cibler
les enfants et les femmes des polythéistes avec tout type de tuerie ou de
combat, quelles que soient les raisons et causes pour le faire. À tel point que
pendant le Khilâfah d’Abû Bakr (RadiAllâhu `Anhu), le Khalîfah de Rasûlullâh, lorsqu’il
envoyait une expédition contre les mécréants sachant parfaitement que leurs
femmes et enfants seraient évidemment avec eux, il disait :
« Je vous conseille dix choses : ne tuez pas
une femme, ni un enfant, ni une personne âgée, n’abattez pas non plus des
arbres fruitiers… » (Al-Muwattâ’ 982, Kitâb al-Jihâd)
وعن
يزيد بن هُرْمُز، أن نجدَةَ كتب إلى ابن عباس يسأله عن قتل أطفال المشركين
.. فكتب إليه ابن عباس: إنك كتبتَ إليَّ تسأل عن قتل أطفال المشركين، فإن
رسول الله لم يقتلهم، وأنت فلا تقتلهم، إلا أن تعلم منهم ما علم الخَضِرُ
من الغلام حين قتله
Et il est rapporté de Yazîd bin Hurmuz que Najdah a
écrit à Ibn `Abbâs, le demandant à propos de la tuerie des enfants des
polythéistes. Alors, Ibn `Abbâs lui a répondu : « En vérité, tu m’as
écrit pour m’interroger à propos de la tuerie des enfants des polythéistes. Le
Messager d’Allah ne les a pas tués. Par conséquent, tu n’as pas à les tuer, à
moins que tu saches d’eux ce qu’al-Khidr savait du jeune garçon lorsqu’il
l’avait tué! » (Ce qui signifie qu’Allah a informé Khidr à propos du jeune
garçon qui allait grandir pour causer des fitan, donc si tu es au courant du
`ilm al-Ghayb d’Allah, alors tue-le. Ibn `Abbâs fait une notion sarcastique
ici)
[Réf : Musnad Ahmad (2685); Sahîh par Ahmad
Shâkir]
Le frère Abû Najm Rodriguez nous a donné cette
bénéfice du Shaykh al-Tartûsî
والأحاديث
والآثار التي تمنع من قصد قتل أطفال ونساء المشركين أكثر من أن تُحصر في
هذا الموضع .. وفيما تقدم ذكره كفاية وزيادة لمن نشد الحق.
Et les Ahâdîth et Âthâr qui interdisent de tuer
intentionnellement les enfants et femmes des polythéistes sont plus que ce qui
peut être recueilli ici, et ce qui a été mentionné (ou ce que j’ai supposé au
début que vous connaissiez les bases de ne pas tuer les non-combattants) est
plus que suffisant pour celui qui cherche la vérité.
أن
الأطفال لا تُقتل لأنها أنفس مُصانة شرعاً، وأنها على الفطرة والملة ..
وليس لكونهم مجرد مال ـ كأي مالٍ ـ وبالتالي يُمكن الاستغناء عن هذا المال
أو التضحية به أو هدره لمصلحة ترجح عنه كما زعم الشيخ .. فالنبي علل
السبب الذي يمنع من قتل أطفال المشركين أنهم لا يزالون على طهر ونقاء وصفاء
الفطرة والملة والتوحيد .. ولم يلوثوا بذنب بعد .. لذلك قال لأصحابه:"
ألا إنَّ خيارَكم أبناء المشركين .."، فهذا هو السبب الذي منع من قتل أطفال
المشركين، وليس لكونهم مجرد مال كأي سلعة من السلع!
Les enfants n’ont pas à être tués, car selon la
Sharî`ah, ils sont des âmes pures, et sont sur la fitrah pure. Ils ne sont pas
comme n’importe quelle richesse qui peut être éliminée, sacrifiée, ou détruite
pour un certain bénéfice plus grand, puisque le Prophète a fourni les raisons
pour ne pas tuer les enfants des polythéistes, et cela est parce qu’ils sont encore
purs, non corrompus, et sur la fitrah, la croyance correcte, et le Tawhîd, et
ne sont pas encore tombés dans le péché. Pour cette raison, le Prophète a dit à
ses Compagnons : « Les meilleurs d’entre vous sont les enfants des
polythéistes. » Donc, ceci est la raison qui empêche la tuerie d’enfants
des polythéistes, et ils ne sont pas comme une richesse ou un prix!
Maintenant, venant à l’interprétation du verset que le
Shaykh Ibn `Uthaymîn (Rahimahullâh) a utilisé :
أن الآية الكريمة التي استدل بها الشيخ، وهي قوله تعالى: فَمَنِ اعْتَدَى عَلَيْكُمْ فَاعْتَدُوا عَلَيْهِ بِمِثْلِ مَا اعْتَدَى عَلَيْكُمْ ، ليس فيها دليل على ما ذهب إليه؛ فهي آية عامة لكن لا يجوز العمل بها على إطلاقها من دون النظر إلى ما استثناه الشارع وخصه بالحرمة لذاته ومنع المقابلة فيه؛ كمقابلة الغدر بغدر، والخيانة بخيانة، والكذب بكذب، والفجور بفجور .. فالمعصية لا تُقابل بمعصية .. فقد صح عن النبي أنه قال:" أدِّ الأمانة إلى من ائتمنك، ولا تخن من خانك ". وقتل الأنفس المعصومة البريئة أشد ذنباً وجرماً من مجرد الخيانة؛ فإذا كان لا يجوز أن تُقابل الخيانة بخيانة فمن باب أولى أن لا تُقابل قتل الأنفس المعصومة بقتل الأنفس المعصومة .. فيقع الظلم حينئذٍ مرتين؛ وفي كلا المرتين تكون الضحايا من الأنفس المعصومة البريئة!
Le noble verset qui a été utilisé comme preuve :
« …Donc, quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui, à
transgression égale… » [al-Baqarah : 194] ne contient pas de preuve
pour [la raison pour laquelle] il a été utilisé. C’est un verset général.
Cependant, il n’est pas permis d’agir selon son sens général sans voir si le
Législateur a placé une exception à cela, y compris ces choses qui sont
interdites en elles-mêmes, et ne peuventt pas être fait en représailles. Par
exemple, il n’est pas permis de répondre à la trahison par la trahison, il
n’est pas permis de répondre à traîtrise par la traîtrise, et il n’est pas
permis de répondre à un mensonge par un mensonge, et il n’est pas permis de
répondre à un péché par un péché, etc. Donc, un acte de désobéissance n’est pas
permis d’être effectué pour répondre à un autre acte de désobéissance.
Il a été authentiquement rapporté du Prophète qu’il a
dit : « Satisfaites votre confiance à ceux qui vous ont donné cette
confiance, et ne trahissez pas ceux qui vous trahissent. » Et tuer une vie
innocente et protégée est plus sévère en péché et crime que de simplement
trahir quelqu’un. Alors, s’il n’est pas permis de répondre à la trahison par la
trahison, il est encore plus convenable qu’il ne soit pas permis de répondre à
tuerie d’âmes innocents par la tuerie d’âmes innocents, résultant ainsi à des
méfaits menés deux fois, avec les victimes dans chaque cas étant des vies
innocentes et protégées!
ونحو
ذلك من سرقك فلا يجوز لك أن تسرقه، ومن شتم أبويك لا يجوز لك أن تشتم أبويه
.. ومن اعتدى على عرضك بالقذف والشتم لا يجوز لك أن تعتدي على عرضه بالقذف
والشتم .. ولو فعلت تكون قد تعديت وظلمت، وعاقبت من لا ذنب له بجريرة غيره
.. ونحو ذلك من قتل طفلك لا تقتل طفله ـ ولا يجوز لك أن تقتل طفله ـ وإنما
تقتل القاتل .. فإن قتلت طفله قتلت نفساً معصومة بوزر غيرها، وهذا ليس من
المماثلة والمقابلة في شيء، وإنما هو من التعدي والظلم!
ولو قلت: أقتله وطفله معاً .. فهذا كذلك من التعدي والظلم .. وفيه تجاوز لحد المماثلة والمقابلة .. وتكون بذلك قد عاقبت بأكثر مما عُوقبت به!
لا يوجد أحد من أهل العلم يُجيز قتل أطفال القاتل كرد على عدوانه وقتله لأطفال الآخرين من قبيل المقابلة والمماثلة في العدوان .. وإنما الذي أجمعوا عليه قتل القاتل وحسب.
وعليه نقول: الآية عامة تجيز رد العدوان بعدوان مماثل أياً كان هذا العدوان ونوعه .. إلا ما استثناه الشارع ومنع من المقابلة والمماثلة فيه، كالنصوص ـ التي تُخصص ذلك العام ـ فتُحرم قتل الأطفال والنساء وغيرها من الأعمال المحرمة لذاتها .. والتي تحرم معاقبة المرء بجريرة غيره .. فهذه الأعمال مُستثناة من ذلك العام .. والنصوص الواردة فيها تخصص ذلك العام .. وتقيد ذلك الإطلاق .. فتنبه لذلك!
ولو قلت: أقتله وطفله معاً .. فهذا كذلك من التعدي والظلم .. وفيه تجاوز لحد المماثلة والمقابلة .. وتكون بذلك قد عاقبت بأكثر مما عُوقبت به!
لا يوجد أحد من أهل العلم يُجيز قتل أطفال القاتل كرد على عدوانه وقتله لأطفال الآخرين من قبيل المقابلة والمماثلة في العدوان .. وإنما الذي أجمعوا عليه قتل القاتل وحسب.
وعليه نقول: الآية عامة تجيز رد العدوان بعدوان مماثل أياً كان هذا العدوان ونوعه .. إلا ما استثناه الشارع ومنع من المقابلة والمماثلة فيه، كالنصوص ـ التي تُخصص ذلك العام ـ فتُحرم قتل الأطفال والنساء وغيرها من الأعمال المحرمة لذاتها .. والتي تحرم معاقبة المرء بجريرة غيره .. فهذه الأعمال مُستثناة من ذلك العام .. والنصوص الواردة فيها تخصص ذلك العام .. وتقيد ذلك الإطلاق .. فتنبه لذلك!
De même, il n’est pas permis de voler de quelqu’un
seulement parce qu’ils ont volé de vous, et il n’est pas permis d’insulter le
père de quelqu’un seulement parce qu’il a insulté le vôtre. Et il n’est pas
permis de répondre à celui qui a violé votre honneur avec de fausses
accusations et des insultes en faisant la même chose à lui, etc. Si vous aviez
à faire cela, vous auriez dépassé vos limites, et seriez considéré comme un
malfaiteur, et auriez puni quelqu’un avec les péchés de quelqu’un d’autre.
De même, il n’est pas permis de répondre à celui qui a
tué votre enfant en tuant son enfant. Vous avez plutôt à tuer le tueur, car si
vous aviez à tuer son enfant, vous auriez tué une vie innocente en se basant
sur l’erreur d’une personne complètement différente, and ceci n’a rien à voir
avec la forme de vengeance et représailles légiférée. Au contraire, ce n’est
rien que de la démesure et de l’oppression! Avec cela, vous auriez dépassé les
limites de la vengeance et des représailles, et finiriez par punir avec plus
que vous avez été puni avec!
Et il n’y a pas un seul savant qui permet la mise à
mort des enfants d’un tueur en représailles pour son propre oppression et
meurtre des enfants des autres. Au contraire, il y a un consensus que seul le
tueur doit être tué.
En se basant sur cela, nous disons que le verset
permet généralement de commettre une agression en réponse à une agression, de
la même manière qu’elle a été initialement effectuée, et peu importe le type
d’agression…sauf en ce qui concerne ce que le Législateur a mis comme
exception, et a interdit d’utiliser comme une forme de vengeance ou de
représailles, comme les textes qui rendent spécifique ce qui est général. De
ces textes sont ceux qui interdisent la tuerie d’enfants et de femmes, la
punition de l’un pour le péché d’autrui, et d’autres actions qui sont interdites
en soi.
Ainsi, de telles actions sont des exceptions
spécifiques à cette généralité, et les textes rapportés à cet égard limitent
cette généralité. Donc, faites attention à cela!
ومنها:
أن هذا القول الذي صدر عن الشيخ رغم شذوذه، وضعفه .. كما تقدم .. فليس من
الحكمة ولا السياسة الشرعية العمل بمقتضاه في هذا العصر، ولا الترويج له،
وذلك لسببين:
أولهما: أن هذا الباب لو فُتح ووجدت له التبريرات والمسوغات الشرعية .. فإن العدو ـ بحكم آلته العسكرية الضخمة التي يفتقدها المسلمون ـ هو الأقدر على العدوان .. وإنزال الضرر بالمسلمين، وأطفالهم ونسائهم!
ثانياً: أن العدو يملك الآلة الإعلامية الضخمة التي يفتقدها المسلمون .. والتي يقدر من خلالها أن يُحوِّر ويُبدل حسنات المسلمين ـ أمام الرأي العام ـ إلى سيئات .. فما بالك لو عمل المسلمون بمقتضى كلام الشيخ .. كيف ستكون سمعتهم وصورتهم أمام الرأي العام .. وكيف سينظر الناس إليهم وإلى دينهم .. وماذا سيكون موقفهم .. وهذا بُعدٌ معتبر في ديننا لا يمكن للعاملين من أجل هذا الدين أن يتجاهلوه .. فالنبي أمسك عن قتل رأس النفاق ابن أُبي حتى لا يُقال أن محمداً يقتلُ أصحابه!
ومنها: أرجو أن يكون كلام الشيخ المذكور أعلاه عبارة عن زلة لسان .. يقع فيها عادة المتحدث .. وبخاصة أن هذا الكلام لم أجده مخطوطاً للشيخ في كتبه ومؤلفاته على كثرتها؛ إذ لو كان هذا هو مذهب الشيخ في المسألة لوجِدَت مخطوطة في كتبه، والله تعالى أعلم.
بهذا أرد على كلام الشيخ أعلاه حول مسألة قصد قتل أطفال ونساء المشركين من قبيل المقابلة والمعاملة بالمثل .. وآخر دعوانا أن الحمد لله رب العالمين.
18/6/1426 هـ. عبد المنعم مصطفى حليمة
24/7/2005م. أبو بصير الطرطوسي
أولهما: أن هذا الباب لو فُتح ووجدت له التبريرات والمسوغات الشرعية .. فإن العدو ـ بحكم آلته العسكرية الضخمة التي يفتقدها المسلمون ـ هو الأقدر على العدوان .. وإنزال الضرر بالمسلمين، وأطفالهم ونسائهم!
ثانياً: أن العدو يملك الآلة الإعلامية الضخمة التي يفتقدها المسلمون .. والتي يقدر من خلالها أن يُحوِّر ويُبدل حسنات المسلمين ـ أمام الرأي العام ـ إلى سيئات .. فما بالك لو عمل المسلمون بمقتضى كلام الشيخ .. كيف ستكون سمعتهم وصورتهم أمام الرأي العام .. وكيف سينظر الناس إليهم وإلى دينهم .. وماذا سيكون موقفهم .. وهذا بُعدٌ معتبر في ديننا لا يمكن للعاملين من أجل هذا الدين أن يتجاهلوه .. فالنبي أمسك عن قتل رأس النفاق ابن أُبي حتى لا يُقال أن محمداً يقتلُ أصحابه!
ومنها: أرجو أن يكون كلام الشيخ المذكور أعلاه عبارة عن زلة لسان .. يقع فيها عادة المتحدث .. وبخاصة أن هذا الكلام لم أجده مخطوطاً للشيخ في كتبه ومؤلفاته على كثرتها؛ إذ لو كان هذا هو مذهب الشيخ في المسألة لوجِدَت مخطوطة في كتبه، والله تعالى أعلم.
بهذا أرد على كلام الشيخ أعلاه حول مسألة قصد قتل أطفال ونساء المشركين من قبيل المقابلة والمعاملة بالمثل .. وآخر دعوانا أن الحمد لله رب العالمين.
18/6/1426 هـ. عبد المنعم مصطفى حليمة
24/7/2005م. أبو بصير الطرطوسي
En ce qui concerne cette déclaration qui a été mise en
avant, malgré son étrangeté et faiblesse : il n’est de la sagesse correcte
ou des politiques de la Sharî`ah d’agir selon cela de nos jours, ou de la
diffuser. Et ceci pour deux raisons :
La première : Même si elle avait les facteurs
Shar`i en place qui la justifierait, si cette porte devait être ouverte,
l’ennemi – avec son équipement militaire massif que les Musulmans manquent –
est celui qui est davantage en mesure d’agresser, et est davantage en mesure de faire
tomber du mal sur les Musulmans, leurs enfants, et leurs femmes!
La deuxième : L’ennemi possède une massive
influence médiatique que les Musulmans manquent, et à travers laquelle il est
capable de déformer les vertus des Musulmans – à la lumière de l’opinion
publique – en de mauvaises caractéristiques. Alors, combien plus serait-il si
les Musulmans agissaient selon ce jugement? Comment leur réputation et image
seraient-ils devant le public? Comment les gens regarderaient-ils [les Musulmans]
et leur religion? Quelle serait leur position envers eux?
Ceci est un facteur qui est pris en considération dans
notre religion, et il ne convient pas pour ceux qui travaillent pour cette
Religion de l’ignorer, comme le Prophète s’est abstenu de tuer le chef du Nifâq
– Ibn Ubayy – simplement pour qu’il ne soit pas dit que Muhammad tuait ses
Compagnons!... »
Fin de la Fatwâ du Shaykh al-Tartûsî réfutant la Fatwâ
du Shaykh Ibn `Uthaymîn et il l’a intitulé :
مناقشةُ قولِ الشيخ ابن العثيمين حولَ مسألة
قتلِ ذَرَاري ونساءِ المشركين
2) Les Fatâwâ des Salaf en ce qui concerne la tuerie
des non-combattants en ALLANT POUR LA GUERRE
Il est entendu que toute armée qui va à la guerre,
croisera une autre armée, comme le Prophète et les Sahâbah et ceux qui les ont
suivis ont croisé des femmes et des enfants et des esclaves et des travailleurs
qui, naturellement et évidemment, ont acclamés et encouragés leur propre armée
et les ont également assistés comme et quand requis en leur donnant de l’eau,
ou des soins infirmiers, ou chanter, etc. Pourtant, le Prophète (ﷺ) n’a jamais
ordonné de les tuer.
Ibnul Qayyim a dit :
« Tuer n’est obligatoire qu’en faisant face à la
guerre et au combat armé, pas en faisant face au Kufr. Pour cette raison, ni
les femmes, ni les enfants, ni les personnes âgées, ni les aveugles, ni les adorateurs
qui ne combattent pas ne doivent être tués, nous combattons plutôt ceux qui
nous combattent. Ceci était la manière du Messager d’Allah dans le traitement
des gens de la terre, il combattait ceux qui le combattaient jusqu’à ce qu’ils sont
entrés dans la Dîn ou fait un accord ou traité avec lui ou sont entrés sous son
autorité en payant la Jizyah. Voici ce qu’il instruisait ses armées de faire
s’ils combattaient contre leurs ennemis, comme précédé du hadîth de
Buraydah. »
[Réf : Ahkâm Al Udh-Dhimmah, Vol 1, Page 17]
Ibn Habîb a dit :
« Il n’a pas été interdit de tuer les gens
religieux en raison de leur préoccupation de leur adoration, alors qu’ils sont
les plus éloignés d’Allah que les autres parmi les gens de leur Dîn en raison
de leur perspicacité intense dans le kufr. Au contraire, [c’est] en raison de
leur non-implication avec les gens de leur Dîn en menant une guerre contre les
croyants – que ce soit par la main, la pensée ou la richesse. Mais qu’il soit
connu que l’un d’entre eux guide l’ennemi contre nous secrètement ou autres
choses du genre, alors à un tel point, il serait licite d’exécuter une telle
personne. »
[An-Nawâdir waz-Ziyâdât`alâ mâ fil Mudawanna min Ghayriha
min Al Amâhât, Vol 3, Page 60]
L’Imâm Ibnul Munâsir a dit :
« Quant à la personne démente, alors il ne
devrait y avoir aucune différence d’opinion sur cette question de ne pas les
tuer, même si la personne a atteint la maturité, cela est parce que la personne
n’est pas responsable par accord. La preuve que ces types de personnes (ne
doivent pas être combattu) est la parole d’Allah : "Combattez dans le
sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah
n'aime pas les transgresseurs!" (Qur’an 2 : 190). De ces types de
personnes sont ceux qui sont généralement incapable de se battre comme les
personnes âgées, les personnes décrépites, ceux qui se sont isolés dans
l’adoration, les travailleurs engagés, les mères et autres du genre qui n’ont
pas à être transgressés durant des combats et Allah leur a donné une position
spéciale qui nous interdit de les tuer à cause de Sa parole : "et ne
transgressez pas" (Qur’an 2 : 190). C’est-à-dire : Ne tuez pas
les non-combattants comme les femmes en raison de leur incapacité à se
battre. » [Ibnul Munâsir, Vol 1, Page 228]
`Umar ibn `Abdul `Azîz a dit :
À propos de la parole d’Allah : « Combattez
dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas.
Certes. Allah n’aime pas les transgresseurs! » (Qur’an 2 : 190). La
tuerie de femmes et d’enfants est comprise dans ceci, et ainsi que ceux qui ne
sont pas impliqués dans la guerre.
[An-Nawâdir
waz-Ziyâdât, Vol 3, Page 57]
Shaykh `Abdullâh
al-Bassâm a dit :
Quant à l’intention d’attaquer ceux qui ne sont pas en
train combattre comme les femmes, enfants, personnes âgées, ceux dans les
monastères, églises et autres du genre – alors il n’est pas permis, tant qu’ils
ne fournissent pas un bénéfice (aux troupes ennemies) par leurs opinions ou
stratégies et ont ni commis le meurtre.
[Tawdîh ul Ahkâm bin Bulûghil Marâm, Vol 6, Page 385]
Ibn Kathîr a dit :
La déclaration d’Allah : « Combattez dans le
sentier d’Allah ceux qui vous combattent » (Qur’an 2 : 190) ne
s’applique qu’aux ennemis qui sont engagés dans le combat contre l’Islam et ses
gens.
[Tafsîr Ibn Kathîr]
Ibn Taymiyyah a dit :
« Quant à ceux qui ne font pas partie des gens
qui aident et combattent, comme les femmes, enfants, les adorateurs, les
personnes âgées, les aveugles, les handicapés et autres du genre, alors ils
n’ont pas à être tués selon la majorité des `Ulamâ’ sauf si la personne
participe au combat (contre les Musulmans) avec parole ou action. Bien que
certains `Ulamâ’ ont permis la tuerie de tous, simplement en raison du kufr,
sauf pour les femmes et enfants qui sont pour les Musulmans. Le premier avis
(que les non-combattants n’ont pas â être tués ou combattu du tout) est l’avis
le plus correct, car le combat est seulement contre quiconque nous combat
lorsque nous voulons manifester la Dîn d’Allah, comme Allah dit : "Combattez
dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes.
Allah n’aime pas les transgresseurs!" (Qur’an 2 : 190). Dans les
Sunan il y a un Hadîth du Prophète [dans lequel] il a passé devant une femme
qui avait été tuée dans une bataille et les gens se sont rassemblés autour du
corps. Le Prophète a dit : "Ceci n’est pas une personne qui devrait
être combattue", et a renvoyé les hommes en disant à l’un d’eux : "Dis
à Khâlid de ne pas tuer les enfants ou les travailleurs." Il a aussi été
rapporté de lui qu’il a dit : "Ne tuez pas un homme âgé fragile ou un
jeune enfant ou une femme." »
[As-Siyâsah
Ash-Shar`iyah, Page 177]
Ibn Hajar al-`Asqalânî
a dit :
Tuer femmes et enfants dans la guerre avec les Kuffar.
Commentaire d’Ibn Hajar al-`Asqalânî traduit approximativement
Le Hadîth
Rapporté par As-Sa`b bin Jaththâmah : « Une
fois, le Prophète (ﷺ) passa près de moi à al-Abwâ’ – ou :
à Waddân. On l’interrogea alors sur le fait d’attaquer les Polythéistes de nuit
et de toucher à leurs enfants et à leurs femmes. "Ils font partie d’eux",
expliqua-t-il. D’autre part, je l’entendis dire : "Il n’y a d’enclos
réservé qu’à Allah et à son Messager (ﷺ)." »
Ibn Hajar écrit dans son commentaire sur ce Hadîth
dans Fath al-Bârî :
( هم منهم ) أي في الحكم تلك الحالة ، وليس المراد إباحة قتلهم بطريق القصد إليهم ،
« Ils font partie d’eux » signifie qu’ils
sont interprétés comme tel dans ces circonstances. Cela ne veut pas dire qu’il
est permis de les cibler délibérément.
Ensuite, il a dit
وكان
الزهري إذا حدث بهذا الحديث قال : وأخبرني ابن كعب بن مالك عن عمه أن رسول
الله صلى الله عليه وسلم لما بعث إلى ابن أبي الحقيق نهى عن قتل النساء
والصبيان " انتهى ، وهذا الحديث أخرجه أبو داود بمعناه من وجه آخر عن
الزهري ، وكأن الزهري أشار بذلك إلى نسخ حديث الصعب ، وقال مالك والأوزاعي :
لا يجوز قتل النساء والصبيان بحال حتى لو تترس أهل الحرب بالنساء والصبيان
أو تحصنوا بحصن أو سفينة وجعلوا معهم النساء والصبيان لم يجز رميهم ولا
تحريقهم . وقد أخرج ابن حبان في حديث الصعب زيادة في آخره : ثم نهى عنهم
يوم حنين ، وهي مدرجة في حديث الصعب ، وذلك بين في سنن أبي داود فإنه قال
في آخره : قال سفيان قال الزهري : ثم نهى رسول الله صلى الله عليه وسلم بعد
ذلك عن قتل النساء والصبيان " ويؤيد كون النهي في غزوة حنين ما سيأتي في
حديث رياح بن الربيع الآتي " فقال لأحدهم : الحق خالدا فقل له لا تقتل ذرية
ولا عسيفا ، والعسيف بمهملتين وفاء الأجير وزنا ومعنى ، وخالد أول مشاهده
مع النبي صلى الله عليه وسلم غزوة الفتح ، وفي ذلك العام كانت غزوة حنين ،
وأخرج الطبراني في " الأوسط " من حديث ابن عمر قال " لما دخل النبي صلى
الله عليه وسلم مكة أتي بامرأة مقتولة فقال ما كانت هذه تقاتل ونهى " فذكر
الحديث ، وأخرج أبو داود في " المراسيل " عن عكرمة أن النبي صلى الله عليه
وسلم رأى امرأة مقتولة بالطائف فقال : ألم أنه عن قتل النساء ، من صاحبها ؟
فقال رجل : أنا يا رسول الله أردفتها فأرادت أن تصرعني فتقتلني فقتلتها ،
فأمر بها أن توارى ويحتمل في هذه التعدد ، والذي جنح إليه غيرهم الجمع بين
الحديثين كما تقدمت الإشارة إليه ، وهو قول الشافعي والكوفيين ، وقالوا :
إذا قاتلت المرأة جاز قتلها . وقال ابن حبيب من المالكية : لا يجوز القصد
إلى قتلها إلا إن باشرت القتل وقصدت إليه . قال : وكذلك الصبي المراهق .
ويؤيد قول الجمهور ما أخرجه أبو داود والنسائي وابن حبان من حديث رياح بن
الربيع وهو بكسر الراء والتحتانية التميمي قال " كنا مع رسول الله صلى الله
عليه وسلم في غزوة ، فرأى الناس مجتمعين ، فرأى امرأة مقتولة فقال : ما
كانت هذه لتقاتل " فإن مفهومه أنها لو قاتلت لقتلت ، واتفق الجميع كما نقل
ابن بطال وغيره على منع القصد إلى قتل النساء والولدان ، أما النساء
فلضعفهن ، وأما الولدان فلقصورهم عن فعل الكفر ، ولما في استبقائهم جميعا
من الانتفاع بهم إما بالرق أو بالفداء فيمن يجوز أن يفادى به ، وحكى
الحازمي قولا بجواز قتل النساء والصبيان على ظاهر حديث الصعب ، وزعم أنه
ناسخ لأحاديث النهي ، وهو غريب ، وسيأتي الكلام على قتل المرأة المرتدة في
كتاب القصاص .
Lorsque Zuhrî mentionnait la narration « Ils font
partie d’eux », il mentionnait une autre narration c.-à-d. « Le
Messager d’Allah (ﷺ) a interdit à ceux qui combattaient Ibn
Abî Huqayq (un Juif traître de Madînah) de tuer femmes et enfants. » Abû
Dâwud a également mentionné la signification de cela de lui, ZUHRÎ A SOULIGNÉ L’ABROGATION
DU HADÎTH DE As-Sa`b bin Jaththâmah (c.-à-d. où le Prophète (ﷺ) a
répondu : « Ils font partie d’eux. »).
MÂLIK ET AWZÂ`Î ONT DIT QU’IL N’EST PAS PERMIS DU TOUT
DE TUER FEMMES ET ENFANTS. MÊME SI LES GENS DE LA GUERRE LES PRENNENT COMME
BOUCLIERS OU LES PRENNENT DANS UN CHÂTEAU OU UN NAVIRE, ALORS IL N’EST PAS
PERMIS D’ATTAQUER.
Ibn Hibbân a mentionné le takhrîj de ce Hadîth de
As-Sa`b bin Jaththâmah (c.-à-d. où le Prophète (ﷺ) a
répondu : « Ils font partie d’eux. ») et a mentionné les
mots : « Puis, cela a été interdit au jour d’al-Hunayn » Mais
ceci est Mudarraj dans ce Hadîth (c.-à-d. un Hadîth dans lequel les mots d’un
narrateur ou d’un auteur se faufilent dans le Matn ou Sanad, de telle sorte que
l’on pense que cela fait partie du Hadîth) qui peut être évident à partir du
Hadîth d’Abû Dâwud qui dit : « Al-Zuhrî a dit (après avoir cité la
narration "Ils font partie d’eux.") : "Par la suite, le
Messager d’Allah (ﷺ) a interdit de tuer femmes et enfants." »
La preuve de cette interdiction étant au jour
d’Al-Hunayn est le Hadîth de Rabâh bin Rabî` dans lequel le Prophète (paix soit
sur lui) a dit : « Dis à Khâlid de ne pas tuer les enfants ou les
serviteurs engagés. » La première Ghazwah de Khalîd avec le Prophète (paix
soit sur lui) était Fatah al-Makkah et juste après cela, Hunayn s’est produit.
At-Tabrânî a mentionné dans Al-Awsat de Ibn `Umar
(RadiAllâhu `Anhu) que lorsque le Prophète (paix soit sur lui) est entré à
Makkah, il y avait un cadavre d’une femme qui a été tuée. Le Prophète (paix
soit sur lui) a dit : « Elle ne combattait pas » puis il l’a
interdit.
Abû Dâwud a mentionné dans Marâsîl de `Ikrimah que
lorsque le Prophète (paix soit sur lui) a vu un cadavre d’une femme lors du
siège de Tâ’if, il a dit : « N’avais-je pas interdit de tuer les
femmes? »
D’autres savants ont concilié ces Ahâdîth [en disant] que
si la femme elle-même participait à la guerre (contre les Musulmans pour les
tuer) alors il est permis de tuer. Ceci est l’avis de Ash-Shâfi`î et des Kûfîs,
Ibn Habîb Mâlikî déclare que si un garçon qui va devenir adulte prend part à la
guerre, alors il est permis de tuer.
L’avis de la majorité des savants est soutenu par le
Hadîth mentionné dans Abû Dâwud, an-Nasâ’î et Ibn Hibbân rapporté par Rabâh ibn
Rabî` :
Quand nous étions avec le Messager d’Allah (ﷺ) dans une
expédition, il a vu certains gens rassemblés autour de quelque chose et a
envoyé un homme et a dit : « Va voir autour de quoi les gens se sont
rassemblés. » Il est ensuite venu et a dit : « Ils sont autour
d’une femme qui a été tuée. » Il a dit : « Ceci n’est pas avec
qui le combat aurait dû avoir lieu. » C’est-à-dire, si elle prenait part à
la guerre, alors il est permis de tuer.
TOUS LES SAVANTS SONT D’ACCORD comme mentionné par Ibn
Battâl et d’autres qu’IL N’EST PAS PERMIS DE TUER UNE FEMME ET DES ENFANTS
DÉLIBÉRÉMENT. Les femmes en raison de la faiblesse physique et les enfants en
raison du fait qu’ils ne font pas de kufr, et il est bien de ne pas les tuer
(en guerre avec les Kuffâr), ils seront soit esclaves ou une rançon sera pris
d’eux.
Hâzimî a mentionné la parole de Jawâz et ils
prétendent faussement que le Hadîth de Sa`b (RadiAllâhu `Anhu) était une
abrogation du Hadîth de l’interdiction (de tuer les femmes) mais cette parole
est Gharîb.
[Fath al-Bârî Kitâb : al-Jihâd wal-Sayr, Chapitre :
Probabilité de tuer les bébés et enfants Hadîth no. 3012 6/146]
3) Maintenant, les Fatâwâ des Salaf en ce qui concerne
le fait d’attaquer leurs civils s’ils attaquent les nôtres
L’Imâm Qurtubî déclare dans son commentaire :
وأن
المثلة بهم غير جائزة وإن قتلوا نساءنا وأطفالنا وغمونا بذلك ; فليس لنا أن
نقتلهم بمثلة قصدا لإيصال الغم والحزن إليهم ; وإليه أشار عبد الله بن
رواحة بقوله في القصة المشهورة : هذا معنى الآي
« Et il n’est pas permis pour nous de
contre-attaquer de la même manière, même s’ils tuent nos femmes et enfants et
font abattre sur nous de la peine, il n’est pas permis pour nous d’agir pareil
avec l’intention de leur faire sentir de la douleur et de la peine. »
Abû `Abdullâh al-Qurtubî a également dit à propos de
la tuerie de femmes, de personnes âgées, de fermiers, et d’enfants dans la
guerre avec les Kuffâr que
وقال
ابن عباس وعمر بن عبد العزيز ومجاهد : هي محكمة أي قاتلوا الذين هم بحالة
من يقاتلونكم ، ولا تعتدوا في قتل النساء والصبيان والرهبان وشبههم ، على
ما يأتي بيانه . قال أبو جعفر النحاس : وهذا أصح القولين في السنة والنظر ،
فأما السنة فحديث ابن عمر أن رسول الله صلى الله عليه وسلم رأى في بعض
مغازيه امرأة مقتولة فكره ذلك ، ونهى عن قتل النساء والصبيان ، رواه الأئمة
، وأما النظر فإن " فاعل " لا يكون في الغالب إلا من اثنين ، كالمقاتلة
والمشاتمة والمخاصمة ، والقتال لا يكون في النساء ولا في الصبيان ومن
أشبههم ، كالرهبان والزمنى والشيوخ والأجراء فلا يقتلون ، وبهذا أوصى أبو
بكر الصديق رضي الله عنه يزيد بن أبي سفيان حين أرسله إلى الشام ، إلا أن
يكون لهؤلاء إذاية ، أخرجه مالك وغيره ، وللعلماء فيهم صور ست :
الأولى : النساء إن قاتلن قتلن ، قال سحنون : في حالة المقاتلة وبعدها ، لعموم قوله : وقاتلوا في سبيل الله الذين يقاتلونكم ، واقتلوهم حيث ثقفتموهم . وللمرأة آثار عظيمة في القتال ، منها الإمداد بالأموال ، ومنها التحريض على القتال ، وقد يخرجن ناشرات شعورهن نادبات مثيرات معيرات بالفرار ، وذلك يبيح قتلهن ، غير أنهن إذا حصلن في الأسر فالاسترقاق أنفع لسرعة إسلامهن ورجوعهن عن أديانهن ، وتعذر فرارهن إلى أوطانهن بخلاف الرجال .
الثانية : الصبيان فلا يقتلون للنهي الثابت عن قتل الذرية ; ولأنه لا تكليف عليهم ، فإن قاتل [ الصبي ] قتل .
الثالثة : الرهبان لا يقتلون ولا يسترقون ، بل يترك لهم ما يعيشون به من أموالهم ، وهذا إذا انفردوا عن أهل الكفر ، لقول أبي بكر ليزيد : " وستجد أقواما زعموا أنهم حبسوا أنفسهم لله ، فذرهم وما زعموا أنهم حبسوا أنفسهم له " فإن كانوا مع الكفار في الكنائس قتلوا ، ولو ترهبت المرأة فروى أشهب أنها لا تهاج . وقال سحنون : لا يغير الترهب حكمها . قال القاضي أبو بكر بن العربي : " والصحيح عندي رواية أشهب ; لأنها داخلة تحت قوله : " فذرهم وما حبسوا أنفسهم له " .
الرابعة : الزمنى . قال سحنون : يقتلون ، وقال ابن حبيب : لا يقتلون ، والصحيح أن تعتبر أحوالهم ، فإن كانت فيهم إذاية قتلوا ، وإلا تركوا وما هم بسبيله من الزمانة وصاروا مالا على حالهم وحشوة .
الخامسة : الشيوخ . قال مالك في كتاب محمد : لا يقتلون ، والذي عليه جمهور الفقهاء : إن كان شيخا كبيرا هرما لا يطيق القتال ، ولا ينتفع به في رأي ولا مدافعة فإنه لا يقتل ، وبه قال مالك وأبو حنيفة . وللشافعي قولان : أحدهما : مثل قول الجماعة ، والثاني : يقتل هو والراهب ، والصحيح الأول لقول أبي بكر ليزيد ، ولا مخالف له فثبت أنه إجماع ، وأيضا فإنه ممن لا يقاتل ولا يعين العدو فلا يجوز قتله كالمرأة ، وأما إن كان ممن تخشى مضرته بالحرب أو الرأي أو المال فهذا إذا أسر يكون الإمام فيه مخيرا بين خمسة أشياء : القتل أو المن أو الفداء أو الاسترقاق أو عقد الذمة على أداء الجزية .
السادسة : العسفاء ، وهم الأجراء والفلاحون ، فقال مالك في كتاب محمد : لا يقتلون وقال الشافعي : يقتل الفلاحون والأجراء والشيوخ الكبار إلا أن يسلموا أو يؤدوا الجزية . والأول أصح ، لقوله عليه السلام في حديث رباح بن الربيع الحق بخالد بن الوليد فلا يقتلن ذرية ولا عسيفا ، وقال عمر بن الخطاب : اتقوا الله في الذرية والفلاحين الذي لا ينصبون لكم الحرب ، وكان عمر بن عبد العزيز لا يقتل حراثا ، ذكره ابن المنذر .
الأولى : النساء إن قاتلن قتلن ، قال سحنون : في حالة المقاتلة وبعدها ، لعموم قوله : وقاتلوا في سبيل الله الذين يقاتلونكم ، واقتلوهم حيث ثقفتموهم . وللمرأة آثار عظيمة في القتال ، منها الإمداد بالأموال ، ومنها التحريض على القتال ، وقد يخرجن ناشرات شعورهن نادبات مثيرات معيرات بالفرار ، وذلك يبيح قتلهن ، غير أنهن إذا حصلن في الأسر فالاسترقاق أنفع لسرعة إسلامهن ورجوعهن عن أديانهن ، وتعذر فرارهن إلى أوطانهن بخلاف الرجال .
الثانية : الصبيان فلا يقتلون للنهي الثابت عن قتل الذرية ; ولأنه لا تكليف عليهم ، فإن قاتل [ الصبي ] قتل .
الثالثة : الرهبان لا يقتلون ولا يسترقون ، بل يترك لهم ما يعيشون به من أموالهم ، وهذا إذا انفردوا عن أهل الكفر ، لقول أبي بكر ليزيد : " وستجد أقواما زعموا أنهم حبسوا أنفسهم لله ، فذرهم وما زعموا أنهم حبسوا أنفسهم له " فإن كانوا مع الكفار في الكنائس قتلوا ، ولو ترهبت المرأة فروى أشهب أنها لا تهاج . وقال سحنون : لا يغير الترهب حكمها . قال القاضي أبو بكر بن العربي : " والصحيح عندي رواية أشهب ; لأنها داخلة تحت قوله : " فذرهم وما حبسوا أنفسهم له " .
الرابعة : الزمنى . قال سحنون : يقتلون ، وقال ابن حبيب : لا يقتلون ، والصحيح أن تعتبر أحوالهم ، فإن كانت فيهم إذاية قتلوا ، وإلا تركوا وما هم بسبيله من الزمانة وصاروا مالا على حالهم وحشوة .
الخامسة : الشيوخ . قال مالك في كتاب محمد : لا يقتلون ، والذي عليه جمهور الفقهاء : إن كان شيخا كبيرا هرما لا يطيق القتال ، ولا ينتفع به في رأي ولا مدافعة فإنه لا يقتل ، وبه قال مالك وأبو حنيفة . وللشافعي قولان : أحدهما : مثل قول الجماعة ، والثاني : يقتل هو والراهب ، والصحيح الأول لقول أبي بكر ليزيد ، ولا مخالف له فثبت أنه إجماع ، وأيضا فإنه ممن لا يقاتل ولا يعين العدو فلا يجوز قتله كالمرأة ، وأما إن كان ممن تخشى مضرته بالحرب أو الرأي أو المال فهذا إذا أسر يكون الإمام فيه مخيرا بين خمسة أشياء : القتل أو المن أو الفداء أو الاسترقاق أو عقد الذمة على أداء الجزية .
السادسة : العسفاء ، وهم الأجراء والفلاحون ، فقال مالك في كتاب محمد : لا يقتلون وقال الشافعي : يقتل الفلاحون والأجراء والشيوخ الكبار إلا أن يسلموا أو يؤدوا الجزية . والأول أصح ، لقوله عليه السلام في حديث رباح بن الربيع الحق بخالد بن الوليد فلا يقتلن ذرية ولا عسيفا ، وقال عمر بن الخطاب : اتقوا الله في الذرية والفلاحين الذي لا ينصبون لكم الحرب ، وكان عمر بن عبد العزيز لا يقتل حراثا ، ذكره ابن المنذر .
Ibn `Abbâs, `Umar bin `Abdul `Azîz et Mujâhid ont
dit : Ce verset est Muhkam c’est-à-dire le Qitâl est pour ceux qui font le
Qitâl contre nous, et ne transgressez pas en tuant femmes, enfants et Râhiban,
ce sera mentionné plus loin.
Abû Ja`far an-Nahâs a dit : Ceci est la meilleure
parole dans la Sunnah et Nadhar. Dans la Sunnah, il est mentionné dans le
Hadîth d’Ibn `Umar que le Prophète (paix soit sur lui) a vu une femme qui avait
été tuée dans une certaine Ghazwah et n’a pas aimé cela et il a interdit de
tuer les femmes et les enfants, ceci est rapporté par les savants…le Qitâl n’est
pas fait avec les femmes, les enfants et les gens comme eux c.-à-d. Râhib, les
handicapés, les personnes âgées et les ouvriers. Ces gens-là ne seront pas
tués. Abû Bakr (RadiAllâhu `Anhu) a fait la même Nasîhah à Yazîd bin Abî Sufyân
quand il a été envoyé à Ash-Shâm, sauf si ces gens sont parmi ceux qui font du
mal (aux Musulmans et à l’Islam) comme mentionné par Mâlik et autres.
Les savants ont mentionné six catégories à ce
sujet :
1. SI les femmes tuent, alors elles seront tuées,
Sahnûn a dit que dans la guerre et après la guerre ces types de femmes seront
tuées comme le verset du Qur’an est général « Et combattez dans le sentier
d’Allah ceux qui vous combattent » et « Et tuez-les, où que vous les
rencontriez ». Il y a des Âthâr à connaitre (si les femmes sont parmi eux
ou non), comme elles les aident avec richesse, les encourage à se battre,
parfois elles viennent avec cheveux découverts (et en chantant des chansons ou
des poésies afin de) les encourager à ne pas s’enfuir. Donc, les tuer est Mubâh
(permis) dans cette situation mais lorsqu’elles sont captives alors cela est
plus avantageux car elles acceptent l’Islam plus tôt, et quittent leur
religion, et il est difficile pour elles de courir vers leurs maisons
contrairement aux hommes.
2. Les enfants ne devraient pas être tués car l’interdiction
de les tuer est prouvée comme ils n’ont pas tendance à se battre en raison de
leur petit âge et de leur peur. Mais, s’ils sont en train de tuer, [comme
c’était la norme des temps anciens que même un âgé de 14 ans menaient des
armées ou bataillions] alors il est permis de les tuer.
3. Les Rahbân ne devraient pas être tués, ils ne
seront pas pris comme captifs non plus, leur bien ne sera pas pris avec lequel
ils menaient la vie. Ceci est quand ils ne sont pas avec les gens de Kufr car
Abû Bakr a dit à Yazîd, « Tu trouveras des gens qui prétendent s’être
totalement donnés à Allah. Laisse-les… » S’ils sont avec les kuffâr dans
les Kanâ’is alors ils seront tués. Si une femme est Râhib, alors Ash-hab a dit
de ne pas la menacer. Sahnûn a dit qu’être un Râhiba ne changera pas le
jugement. Qâdî Abû Bakr Ibn al-`Arabî a dit : La narration d’Ash-hab m’est
prouvé (c.-à-d. elle ne sera pas menacée) car cela est compris dans la parole
« laissez ceux qui se sont totalement donnés à Dieu. »
4. Les handicapés. Sahnûn a dit qu’ils seront tués,
Ibn Habîb a dit qu’ils ne seront pas tués. La vérité est que leurs choses
apparentes seront jugées, s’ils sont parmi ceux qui font du mal alors ils
seront tués sinon ils seront laissés.
5. La personne âgée. Mâlik a dit dans « Livre de
Muhammad » que les personnes âgées ne seront pas tuées. Ceci est dit par
la majorité, que si la personne âgée ne peut pas faire le Qitâl et
aucun bénéfice ne peut être pris avec son opinion et elle n’est pas parmi ceux
qui défendent, alors elle ne devrait pas être tuée. Ceci est la parole de Mâlik et
d’Abû Hanîfah, il y a deux paroles d’Ash-Shâfi`î la première étant avec la
majorité et la deuxième étant de tuer le Râhib. Mais la vérité est sa première
parole puisqu’Abû Bakr a dit la même chose à Yazîd. Et personne ne s’est
opposée à cette parole, alors il est prouvé que cela est un consensus. Ces
(personnes âgées) ne sont pas parmi ceux qui tuent et n’aident pas les ennemis
non plus. Donc, il n’est pas permis de les tuer comme c’est le cas avec les
femmes. Mais celui qui fait du mal et se bat, donne des conseils et de la
richesse, alors lorsqu’il sera en captivité, il est à l’Imâm de décider de le
tuer, de lui faire une faveur, prendre la fidya, ou en faire de lui un esclave
ou prendre la Jizyah.
6. Les ouvriers et les fermiers, Mâlik a dit dans
« Livre de Muhammad » qu’ils ne seront pas tués, Ash-Shâfi`î a dit
que les ouvriers, fermiers et vieux seront tués s’ils n’acceptent pas l’Islam
ou ne donnent pas la Jiziyah. La première parole (de ne pas tuer) est correcte
puisqu’il est mentionné dans le Hadîth de Ribâh bin Rabî` que le Prophète (paix
soit sur lui) a dit : Va vers Khâlid bin Walîd et ne tue pas un enfant ou
un ouvrier. `Umar (RadiAllâhu `Anhu) a dit de craindre Allah en ce qui concerne
les enfants et les fermiers qui ne font pas la guerre, `Umar bin `Abdul `Azîz
n’a pas tuer les fermiers comme mentionné par Ibn Mundhir.
[Réf : Tafsîr al-Qurtubî sous Sûrah al-Baqarah
versets 190-191]
Tafsîr al-Jalâlayn déclare :
"فَلَا يُسْرِف" يَتَجَاوَز الْحَدّ "فِي الْقَتْل" بِأَنْ يَقْتُل غَيْر قَاتِله أَوْ بِغَيْرِ مَا قُتِلَ بِهِ
« Que celui-ci ne commette pas d’excès »,
(signifie), que celui-ci ne commette pas d’excès dans le meurtre, en tuant autre
que le tueur.
Ibn Kathîr déclare :
فَلَا
يُسْرِف فِي الْقَتْل " قَالُوا مَعْنَاهُ فَلَا يُسْرِف الْوَلِيّ فِي
قَتْل الْقَاتِل بِأَنْ يُمَثِّل بِهِ أَوْ يَقْتَصّ مِنْ غَيْر الْقَاتِل "
« Que celui-ci ne commette pas d’excès dans le
meurtre. » Ils ont dit : Ceci signifie que l’héritier ne devrait pas
aller dans les extrêmes en tuant le tueur, comme en mutilant le corps ou en se
vengeant sur des personnes autres que le tueur.
يَقُول
: فَلَا تَقْتُل بِالْمَقْتُولِ ظُلْمًا غَيْر قَاتِله , وَذَلِكَ أَنَّ
أَهْل الْجَاهِلِيَّة كَانُوا يَفْعَلُونَ ذَلِكَ إِذَا قَتَلَ رَجُل
رَجُلًا عَمَدَ وَلِيّ الْقَتِيل إِلَى الشَّرِيف مِنْ قَبِيلَة الْقَاتِل ,
فَقَتَلَهُ بِوَلِيِّهِ , وَتَرْك الْقَاتِل
L’Imâm at-Tabarî dans son commentaire affirme que ceci
est de l’oppression et que c’était en fait les païens durant la période de la Jâhiliyyah
qui avaient cette mentalité de tuer les membres de la famille de la personne
s’il lui arrivait de tuer un des leurs et finir par ne pas tuer le criminel
lui-même…
Nous pouvons même utiliser davantage de références ou
de Fatâwâ liées à ce sujet comme la Fatwâ de l’Imâm Nawawî (Rahimahullâh) en ce
qui concerne le Hadîth dans Sahîh Muslim (Livre 26, Hadîth 5569)
أي فهلا عاقبت نملة واحدة هي التي قرصتك ; لأنها الجانية , وأما غيرها فليس لها جناية
Vous auriez dû punir SEULEMENT la fourmi qui a pincé,
car elle seule était la coupable. Quant à autre qu’elle, elles ne sont pas
coupables.
Remarque : Certains savants ont permis cela,
toutefois, ils l’ont permis avec certains termes et conditions et aussi contre
la famille des soldats qui sont en train de vous attaquer. Seuls les soldats
qui sont entrés dans les terres Musulmanes pour tuer, violer, brûler leurs
femmes. Seulement contre leur famille et pas les civils généraux à travers le
globe appartenant aux pays du soldat ou la religion du soldat.
4) FATÂWÂ DES SALAF CONTRE L’ARGUMENT QUE TOUT
NON-MUSULMAN AU MILIEU DE LA BATAILLE PEUT ÊTRE TUÉ CAR IL EST UN KÂFIR
Ibn Taymiyyah répond :
« La fondation est que le sang de Banî Âdam est
sanctifié et inviolable et personne n’est tuée sauf pour une [bonne] raison. Le
fait de tuer en raison du Kufr n’est pas quelque chose que les législations ont
convenu dans aucun moment dans la Sharî`ah, comme tuer celui qui se trouve hors
du combat, car ceci est quelque chose en laquelle les législations et
l’intellect ne se diffèrent pas. Le sang du mécréant durant les débuts de
l’Islam était sanctifié et inviolable tout comme le caractère sacré d’origine
d’une personne. Allah a empêché les Musulmans de tuer un tel mécréant. »
[As-Sârim Al Maslûl `Alâ Shâtim ir Rasûl, Page 104]
« Le fait de tuer une femme seulement à cause de
la mécréance n’est pas permis et nous ne savons pas qu’il a été permis de tuer
une femme mécréante à n’importe quel moment que ce soit. Le Qur’an et la
séquence de sa révélation prouve plutôt que cela n’est pas permis du tout, car
les premiers versets révélés au sujet du combat : "Autorisation est
donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) - parce que vraiment ils sont
lésés; et Allah est certes Capable de les secourir ceux qui ont été expulsés de
leurs demeures contre toute justice" (Qur’an 22 : 39-40). Ainsi, il a
été autorisé aux croyants de se battre pour se défendre et de riposter contre ceux
qui les ont expulsés de leurs demeures et les ont empêchés du Tawhîd
d’Allah et de Son adoration, et les femmes ne sont pas comprises parmi ceux qui
font cela. Ensuite, il a été prescrit pour eux de combattre absolument et ceci
est expliqué dans Sa parole : "Combattez dans le sentier d’Allah ceux
qui vous combattent" (Qur’an 2 : 190). Donc, il n’est pas permis de
combattre ces gens qui ne sont pas des gens de combat. »
[As Sârim Al Maslûl, Page 101]
FATÂWÂ DES SALAF EN CE QUI CONCERNE DE TUER TOUT
NON-MUSULMAN QUI ENTRE DANS VOTRE ZONE DE GUERRE OU TERRE MUSULMANE EN TANT QUE
JOURNALISTE OU EN TANT QUE BERGER OU MÊME UN MARCHAND ET SOUVENEZ-VOUS QUE NOUS
JUGEONS EN APPARANCE JUSQU’À CE QUE LA PREUVE DU CONTRAIRE SOIT ÉTABLIE
Ibn Qudâmah a dit :
« Si un mécréant entre à Dâr al-Islâm sans avoir
un traité, s’il est en train de porter avec lui des marchandises à vendre à Dâr
al-Islâm, et d’autres marchands viennent avec lui sans prendre un engagement (physique
ou verbale des Musulmans), nous ne sommes pas autorisés de les combattre et de
les expulser. »
L’Imâm Ahmad a dit :
« Si vous prenez un bateau et vous croisez des
marchands des mécréants de la terre de l’ennemi à la terre des Musulmans, vous
n’êtes pas autorisé à les rejeter ou à les tuer, et tous ceux qui entrent à la
terre des Musulmans parmi les gens de la guerre en tant que marchands,
acceptez-les et ne leur demandez rien que ce soit. »
[Les deux déclarations dans Al-Mughnî, 9/199]
Certains frères ont eu recours à une déclaration de
`Umar (RadiAllâhu `Anhu) qui n’est même pas vérifiée comme étant la sienne,
mais néanmoins, ils l’utilisent hors de son contexte. La réfutation de cela est
le suivant :
Ils citent une Fatwâ coupée-collée de `Umar
(RadiAllâhu `Anhu) en disant qu’il a dit, comme cité par Al-Sallâbî dans sa
biographie de `Umar (RadiAllâhu `Anhu) : Si un prisonnier vous est
présenté avec qui vous n’avez pas un traité, vous devriez l’exécuter afin de
semer la peur en vos ennemis et les ennemis d’Allah.
Ils utilisent ceci pour tuer tout et chaque
non-combattant qui entre dans leur terre.
Lorsque nous lisons le livre et ce passage ou cette
lettre de `Umar (RadiAllâhu `Anhu) dans son contexte complet, nous constatons
que cette partie du texte est précédée par un très long message de `Umar
(RadiAllâhu `Anhu) à Sa`d (RadiAllâhu `Anhu) qui était en train de se diriger
vers l’Irak pour combattre les PERSES.
Et après 3 paragraphes
exhortant les Musulmans de craindre Allah en ce qui concerne les Musulmans et
même les NON-MUSULMANS en leur protection, il dit enfin :
Si un prisonnier (DE GUERRE PARMI LES PERSES) vous est
apporté avec qui vous n’avez pas un traité, vous devriez l’exécutez afin de
semer la peur en vos ennemis et les ennemis d’Allah.
Donc, ceci n’est pas appliqué sur les civils
non-Musulmans normaux. Ceci est connu de la tradition prophétique de mise en
garde contre la tuerie de personnes âgées, de femmes, d’enfants et même de
JEUNES qui ne vous combattent pas. En plus, les Musulmans étaient dans une
bataille contre l’Empire Perse déjà. En temps de guerre, tuer leurs soldats est
quelque chose de très différent que de tuer un civil non-armé qui est là pour
aider les pauvres de votre religion!
Deuxièmement, ceci est pris du livre de Muhammad
Rashîd; a-t-elle une sanad aussi?
Dans cette lettre même à Sa`d, `Umar (RadiAllâhu
`Anhu) a dit quelque chose que les fanboys des Khawârij devraient garder à
l’esprit :
J’ordonne à vous et à ceux qui sont avec vous d’être
plus prudent en évitant le péché qu’en évitant votre ennemi, car les péchés de
l’armée sont à craindre plus que leur ennemi. Les Musulmans sont soutenus par
la désobéissance de leur ennemi envers Allah; ne serait-ce que pour cela, nous
n’aurions pas de force, car notre nombre n’est pas comme le leur et nos armes
ne sont pas comme les leurs. Si nous étions de valeur égale en péché, ils
auraient un avantage sur nous dans la force, et si nous n’avions pas un
avantage sur eux par notre vertu, nous ne serions pas en mesure de les vaincre
par notre force. Rappelez-vous que vous avez sur vous des protecteurs d’Allah
qui savent ce que vous faites, alors sentez-vous gênés devant eux et ne faites
pas un acte de désobéissance envers Allah. Vous êtes (en train de lutter) pour
Allah; ne dites pas que notre ennemi est pire que nous et qu’ils ne vont jamais
prendre le dessus sur nous même si nous commettons un péché. Un peuple peut
être vaincu par d’autres qui sont pire qu’eux, tout comme les Enfants d’Israël
ont été vaincu par les Mages Kâfir lorsqu’ils ont fait des œuvres qui ont mis
Allah en colère, et : « Ils pénétrèrent à l'intérieur de vos demeures. Et
la prédiction fut accomplie [Qur’an 17 :5]. »
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