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La justice Islamique envers une esclave dont la
virginité a été volée
13672 -
عَبْدُ الرَّزَّاقِ قَالَ: أَخْبَرَنَا ابْنُ جُرَيْجٍ، عَنْ عَطَاءٍ،
عَنْ عَلِيٍّ، أَنَّ رَجُلًا كَانَتْ عِنْدَهُ يَتِيمَةٌ فَغَارَتِ
امْرَأَتُهُ عَلَيْهَا فَدَعَتْ نِسْوَةً، فَأَمْسَكْنَهَا،
فَافْتَضَّتْهَا بِإِصْبَعِهَا، وَقَالَتْ لِزَوْجِهَا: زَنَتْ، فَحَلَفَ
لَيَرْفَعَنَّ شَأْنَهَا فَقَالَتِ الْجَارِيَةُ: كَذَبَتْ، فَأخْبَرَتْهُ
الْخَبَرَ، فَرُفِعَ شَأْنُهَا إِلَى عَلِيٍّ، فَقَالَ لِلْحَسَنِ: قُلِ:
فِيهَا. فَقَالَ: بَلْ أَنْتَ يَا أَمِيرَ الْمُؤْمِنِينَ. قَالَ:
لَتَقُولَنَّ. قَالَ: تُجْلَدُ أوَّلَ ذَلِكَ بِمَا اقْتَرَفَ عَلَيْهَا،
وَعَلَى النِّسْوَةِ مِثْلُ صَدَاقِ إِحْدَى نِسَائِهَا، سِوَى الْعَقْلِ
بَيْنَهُنَّ، فَقَالَ عَلِيٌّ: «لَوْ عَلِمَتِ الْإِبِلُ طَحِينًا
لَطَحَنَتْ». قَالَ: وَمَا طَحَنَتِ الْإِبِلُ حِينَئِذٍ فَقَضَى بِذَلِكَ
عَلِيٌّ
Il y avait un homme qui possédait une esclave. Sa
femme qui était jalouse d’elle a appelé des femmes pour la tenir alors qu’elle
l’a déflorée [l’esclave] avec son doigt. Puis elle a dit à son mari :
« [Ton esclave] a commis Zinâ’. » L’homme a alors juré de porter
l’affaire à la cour. Ensuite, l’esclave lui a dit : « [Votre femme
est en train de] mentir » et elle lui a informé de ce qui s’est arrivé.
L’affaire a été portée devant le Calife des croyants
[le Compagnon du Prophète Muhammad] `Alî Ibn Abî Tâlib (RadiAllâhu `Anhu) qui a
dit à (son fils aîné) al-Hassan : « Parles dans cette affaire! »
[Hassan] a répondu (par respect) : « Au contraire, c’est toi (qui
devrait prononcer le jugement) ô leader des croyants! » `Alî [a
insisté] : « Tu parleras. » Sur ce, Hassan (RadiAllahu `Anhu) a
dit : « La première d’entre elles sera fouettée pour son attaque
contre l’esclave. Ensuite, à la fois la femme et les femmes (qui l’ont aidée
seront exigées de payer) un montant équivalent à la dot (Sadâq) d’une d’entre
elles (c.-à-d. haute somme d’une femme libre) qui sera collecté comme prix du
sang (afin d’être payé à l’esclave et la responsabilité de la collection de ce
montant sera) divisée de façon égale parmi elles (c.-à-d. femmes + ses
assistantes)… »
[Réf : Musannaf `Abdur Razzâq 7/411 (H :
13672) Shamela]
Même les savants par la suite ont émis des verdicts
similaires concernant la femme esclave qui a été violée ou sa virginité a été volée
[et elle] devrait recevoir une énorme dot. [Des exemples de savants qui ont
émis de tels verdicts :] l’Imâm Zuhrî, `Abdul Malik Ibn Marwân et d’autres
comme rapporté dans le même Musannaf `Abdur Razzâq, dans Kitâb at-Talâq [chapitre
du divorce]
`Abdur Razzâq a rapporté de son enseignant Ma`mar
d’Az-Zuhrî :
Si une femme esclave déflore une autre femme esclave
avec son doigt (soit volontairement ou sur l’ordre de son maître) elle est
condamnée à une amende au montant de sa dot similaire à la dot d’une femme de
son statut et ceci est comment `Abdul Malik Ibn Marwân a jugé.
À tel point que le Prophète même a une fois reçu une
affaire où un mari a forcé une esclave de sa femme dans le sexe. Alors, le
Prophète a déclaré que puisqu’il l’a forcée/violée, cela la libérera
automatiquement et il devrait aussi dédommager sa femme pour la perte d’une
esclave.
[Réf : Abû Dâwud Kitâb al-Hudûd 4460]
Quelques leçons :
1) Le don d’argent de la mariée c.-à-d. la dot est une
pratique jusqu’à ce jour. Il ne faut pas confondre ceci avec un petit montant
négligeable. Souvent, le montant est aussi grand que d’acheter une Mercedez
Benz aujourd’hui. Voilà comment le monde à l’époque fonctionnait généralement,
voir les rituels de mariage et des offres de garantie dans la Rome Antiques et
l’Égypte Ancienne [ANGLAIS] : http://www.womenintheancientworld.com/dowry%20and%20bride%20price.htm
2) Je n’ai jamais entendu parler d’une civilisation où
la femme libre, la Madame et propriétaire du palais ou de la maison est
fouettée et punie si sévèrement pour avoir mal traité ou blessé son esclave.
Des films, drames, animés, dessins animés et plus encore ont été faits à
maintes reprises pour montrer comment les esclaves étaient bassement traités
comme des animaux à Rome, en Égypte et même en Arabie préislamique. Mais
lorsque le Prophète Muhammad est venu, les règles de la justice et de l’honneur
ont été appliquées même sur les esclaves.
3) Le fait même que les Musulmans ou même les
résidents non-Musulmans payant la Jizyah avaient le droit d’aller directement
au Messager d’Allah lui-même ou au Calife du territoire le plus grand ou le
deuxième plus grand et puissant du monde en dit long en soi et sur son
excellent système administratif Islamique. `Alî (RadiAllâhu `Anhu) lui-même
prenait le temps de s’occuper de telles affaires venant des citoyens normaux
afin d’assurer que la loi d’Allah c.-à-d. la justice soit appliquée. Voici la
Sharî`ah et voilà comment les Compagnons de notre Prophète les promulguaient.
Voir aussi :
Comment l'Islam a traité un violeur qui avait échoué dans son crime contre une esclave